Pour les Nantaises et les Nantais, une tour « plus moderne qui va se fondre dans le paysage »

Voisin de la Tour Bretagne depuis 8 ans, Rémi Aubertin, gérant de la boutique La Mauvaise Herbe, attendait avec impatience les premières images du nouveau bâtiment dévoilées jeudi 21 novembre. Verdict : « La nouvelle silhouette me convient parfaitement. En même temps, ça ne pouvait qu’être mieux. La tour actuelle est vraiment horrible, c’est une tâche dans le paysage nantais. » Le fleuriste, qui aurait aimé « plus de végétalisation en façade », attribue un beau « 8/10 » au projet.

« Plus claire et plus moderne »

La tour est également une figure familière pour Jeanine, 90 printemps et autant d’années à Nantes. Elle peut la contempler quotidiennement depuis son balcon : « Elle fait partie de la ville, je ne voulais pas qu’on la démolisse mais il fallait la faire évoluer car la couleur actuelle est triste. Elle sera beaucoup mieux plus claire. » Pour Sarah et Sara, étudiantes, cette nouvelle façade, avec de l’aluminium recyclé, « va apporter de la modernité et lui permettre de se fondre dans le paysage alors qu’elle fait datée actuellement ». Également séduit par les images, Philippe, riverain, y voit un côté « art déco » et « new-yorkais », une inspiration des architectes de PCA-Stream. « Ce sera mieux qu’aujourd’hui. Encore hier, un ami de passage me disait que la tour était affreuse… Et pourtant, c’est plutôt quelqu’un de gentil ! »

« Un autre point de vue sur Nantes »

Le belvédère panoramique au 34^e étage de la tour, accessible gratuitement, enthousiasme Sarah et son amie : « J’allais au bar Le Nid quand j’étais plus jeune avec mes parents, l’ambiance était assez sympa. Ça sera chouette de retrouver cet autre point de vue sur Nantes, d’avoir une vision d’ensemble. Surtout si c’est gratuit. » Les deux étudiantes se montrent également intéressées par les futurs commerces installés dans le socle. Le bâtiment de 8 étages accueillera un hôtel, un restaurant et 1000 m² de locaux dédiés aux Ecossolies, réseau de l’économie sociale et solidaire (ESS), et à l’Agence culturelle bretonne. « On a hâte que ça change et que ça dynamise le quartier », résume Rémi Aubertin. Il faudra encore patienter… Rendez-vous en 2029 !

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