Dans le cadre de la feuille de route de la transition énergétique votée en 2018, Nantes Métropole oriente la politique publique de l’eau vers un objectif de réduction de la consommation. Elle s’inscrit également dans une démarche sociale, avec la mise en place en 2016 d’une tarification sociale de l’eau qui permet à plus de 6 000 foyers chaque année d’alléger leur facture d’eau potable.
Le cycle de l’eau de Nantes Métropole répond à 5 grandes exigences :
La production d’une eau de qualité...
En juillet 2020, la Direction du cycle de l’eau et les opérateurs publics de l’eau et de l’assainissement ont obtenu le renouvellement de la certification Qualité-Sécurité-Environnement. Pour continuer de garantir une qualité optimale, la Métropole effectue des contrôles permanents, par l’intermédiaire d’une double surveillance :
- Un programme d’autosurveillance mené par chacun des opérateurs sur son territoire, représentant 5 000 analyses par an
- Un contrôle sanitaire officiel réalisé par l’Agence régionale de santé (ARS)
et en quantité suffisante
87% de l’approvisionnement en eau potable est issu de ressources du territoire de Nantes Métropole, avec l’usine de la Roche assurant la majeure partie de la production. En 2020, sur les 41 878 000 m³ d’eau mis en distribution, 31 586 000 m³ étaient consommés par les abonnés de la métropole et une partie transportée vers les agglomérations de La CARENE et de Cap Atlantique. En moyenne, la consommation s’élève à 120 litres par jour et par habitant.
Une distribution optimale
Elle est assurée sur les 24 communes grâce à un réseau de près de 3 200 km, régulièrement renouvelé (17 km en 2020). Entre 2001 et 2013, une politique ambitieuse de résorption des branchements en plomb sur tout le territoire a été menée, permettant le remplacement de près de 15 % du parc. Nantes Métropole s’est également engagée à maîtriser les pertes, notamment via des compteurs de sectorisation ou de débitmètres, et la mise en place de près de 650 prélocalisateurs de fuites en poste fixe sur le réseau.
La gestion des eaux usées...
En 2020, les 25 stations d’épuration collectives, dont 9 stations d’une capacité supérieure à 2 000 équivalents-habitants, ont permis de traiter près de 57 millions de m³ d’eaux usées, pluviales et industrielles, qui ont pu rejoindre le milieu naturel. La préoccupation constante de la Métropole est de limiter les impacts sur ce milieu, avec l’installation de dispositifs d’autosurveillance des réseaux d’assainissement et des stations d’épuration. La collectivité propose même des aides pour réhabiliter les dispositifs d’assainissement individuel et pour mettre en conformité votre raccordement au réseau collectif.
... et des eaux pluviales
En parallèle, la question des eaux pluviales prend de plus en plus d’ampleur sur le territoire, avec une augmentation des risques d’inondations, de transferts de polluants vers le milieu naturel, d’érosion… Le Plan local d’urbanisme métropolitain, approuvé en avril 2019, intègre un zonage pluvial et de nouvelles règles ambitieuses pour limiter l’impact des nouveaux projets urbains.
La reconquête des milieux aquatiques
À travers sa compétence Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI), Nantes Métropole engage des programmes de restauration de cours d'eau sur les bassins versants du Cens, du Gesvres, du Charbonneau, du Marais Nord Loire et de la vallée de Bouguenais pour les 6 prochaines années. Toujours en vue d'améliorer la qualité des milieux aquatiques, la métropole a lancé une étude pour définir les ambitions à horizon 2033 pour la restauration et préservation des milieux aquatiques du territoire et le classement des ouvrages de protection contre les inondations.
[Dossier] Tout comprendre sur ce que la Métropole fait pour l'eau
Comment Nantes Métropole œuvre pour livrer une eau potable de qualité et préserver le milieu naturel et la biodiversité : chiffres clés, production d'eau potable, restauration des milieux aquatiques, quiz sur les déchets jetables dans les toilettes et les éviers.
Chiffres clés
40 650 851
m³ d’eau mis en distribution
120
litres d’eau par jour et par habitant sont consommés en moyenne
3 200
km de réseau d’eau potable
53
millions de m³ d’eaux usées traitées