[Alerte météo] Les parcs et jardins resteront fermés jusqu'au mardi 26 novembre 2024 matin en raison d'importants dégâts dus à la tempête CAETANO. Les manifestations prévues dans les parcs ce week-end sont annulées. Le point sur la situation à Nantes
C'est parti ! Intitulé « Fabrique de nos villes, ensemble, inventons la vie de demain », le 4e grand débat métropolitain a été lancé officiellement le 6 mars pour une durée de quatre mois. De quoi s’agit-il concrètement ? Comment participer ? Mode d’emploi.
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1- Pourquoi ce grand débat ?
Face aux enjeux écologiques et sociaux actuels, une problématique : comment fabriquer collectivement la métropole de demain, afin que chacun puisse satisfaire ses besoins essentiels ? « C’est aujourd’hui que nous devons agir pour les générations futures. L'enjeu est de taille : garder la maîtrise collective de notre destin. La Métropole se doit de trouver des solutions », analyse Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole. Le fil rouge du débat : mettre autour de la table des habitants aux profils variés et des professionnels de l’urbanisme, pour débattre de quatre grandes questions : « Habiter et vivre la métropole autrement ? », « Fabriquer la métropole autrement ? », « Pour une métropole des transitions, résiliente et du mieux-être ?, « Pour une métropole qui sait faire société ? ».
2- Quel calendrier ?
Son lancement officiel a été effectué le lundi 6 mars, aux halles 1 et 2 sur l'île de Nantes. Il durera jusqu’au 9 juillet. Le rapport final produit par les citoyens est attendu à l’automne 2023. Un comité citoyen indépendant, composé de 7 personnes, est en charge de veiller au bon déroulement du débat et à l’indépendance de ce rapport. « En rejoignant ce comité, cela me permet de participer activement à la citoyenneté sur notre territoire », témoigne Delphine, l'une de ses membres. Antoine, lui, souhaite « faire en sorte que tout le monde comprenne bien les questions posées par le débat et son document socle ».
3- Comment s’informer et participer ?
De nombreux temps forts rythment ces quatre mois sur la fabrique de la ville et nos modes de vie : auditions d’experts, balades urbaines, etc. Des ateliers d’écriture et de mises en situation sont spécifiquement proposés aux 16-30 ans. Par ailleurs, un document « socle » est produit avec l’Agence d’urbanisme de l’agglomération nantaise (AURAN), celui-ci permet d’avoir une base de connaissance neutre et pédagogique, posant les problématiques du débat et ses enjeux. Pour s'informer et déposer une contribution individuelle ou collective, une plateforme est disponible sur le site du dialogue citoyen.
Pascal Pras, maire de Saint-Jean-de-Boiseau et vice-président de Nantes Métropole délégué à l'urbanisme durable, habitat et projets urbains : « Ce 4e grand débat - après celui sur la longévité, la transition énergétique et la Loire - doit donner à chacun les éléments pour comprendre les défis qui sont face à nous et surtout de percevoir la nécessité des transformations qui s’imposent ».
Tristan Riom, adjoint à la maire de Nantes et vice-présidente de Nantes Métropole délégué notamment au climat et aux transitions énergétiques : « Une Métropole comme la nôtre est toujours en questionnement. Tout d'abord parce que la crise climatique et l'effondrement de la biodiversité chamboulent totalement tout ce qu'on pensait savoir sur notre rapport aux ressources et à la nature. Cette crise écologique est couplée à une autre problématique : comment accueillir les populations précaires et les plus modestes, dans nos villes devenues trop chères ? »
Christelle Scuotto-Calvez, maire des Sorinières et vice-présidente de Nantes Métropole déléguée au dialogue citoyen et à la citoyenneté métropolitaine : « Les citoyens sont en attente de débat ouvert et accessible à toutes et tous. C’est ce que nous avons cherché à proposer avec une offre de participation renouvelée. »
Marie-Cécile Gessant, maire de Sautron et membre du bureau métropolitain de Nantes Métropole : « La métropole est riche de ses 24 communes, chacune s’illustrant par une identité propre qu’il est important de préserver. Il ne s’agit en aucun cas de fondre nos communes dans une seule identité qui serait la métropole. »