Vous avez une idée pour les nuits nantaises ? « Il ne faut pas hésiter ! »

Mardi 15 octobre. À la tombée de la nuit, un parfum de printemps flotte dans le centre-ville de Nantes. Alors que le thermomètre affiche 21 degrés et que les terrasses se garnissent, le Café du Grand Bain, l’un des lieux récemment réinventés, fait lui aussi le plein. Une quarantaine de personnes s’y sont réunies pour assister à un temps d’information pour l’appel à projets Les temps de la nuit. Ce dernier, qui fête sa 4^e édition, a un credo : « Imaginer, vivre et partager les nuits nantaises ». « Ce soir, c’est un apéro-info pour les porteurs de projets ou les curieux. La convivialité, c’est pour nous très important, explique Gildas Salaün, adjoint délégué aux commerces et à la Ville la nuit. Le but c’est de leur permettre de réfléchir ensemble pour savoir s’ils veulent aller au bout et déposer un projet. »

« La parole y circule librement »

David, salarié du collectif Quai des Chaps, est venu assister à cet « apéro-info » : « On a été lauréat il y a deux ans, choisi par le comité d’habitants. Cela nous a permis de faire La Grande Nuit de la Jongle. C’était super... On a échangé avec des personnes qui ne sont pas du même milieu culturel que nous, avec des associations qui œuvrent dans le champ de la prévention… Ça change de notre quotidien et ça nous permet d’affiner certaines choses, ça a du sens ! » Pour cette nouvelle édition, le collectif concocte encore quelque chose… Affaire à suivre !

Depuis sa création, l’appel à projets Les temps de la nuit a vu émerger de nombreux dispositifs : Étrange bus de nuit, collectif Serres, ou les visites patrimoniales organisées dans les quartiers en sont quelques exemples. « Ce sont des beaux projets portés par des gens qui avaient envie de partager, de réveiller la nuit largement impactée par la crise sanitaire, continue Gildas Salaün. Si quelqu’un est intéressé, il ne faut pas hésiter ! Le Conseil de la nuit est une instance bienveillante qui accompagne. La parole y circule librement. Si vous avez la moindre question, venez nous voir. »