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10 ans de Printemps coréen, et toujours des surprises !

ActualitésPublié le 09 mai 2023

Chargé de production, Stéphane Anizon revient sur les faits marquants du festival et livre les temps forts de l'édition anniversaire qui se tient à Nantes du 11 mai au 13 juin 2023.

Le quatuor Oneul, parmi les nombreux invités de l'édition 2023 © DR
Le quatuor Oneul, parmi les nombreux invités de l'édition 2023 © DR

Chamanisme

« Cette 10e édition questionne la relation de l'art au spirituel, au sacré. Le chamanisme est particulièrement présent en Corée. Les spectateurs pourront découvrir cet aspect dans l’ensemble de la programmation qui débutera avec l'impressionnant spectacle de rites chamaniques de Heakyeong Lee, entre performance artistique et culture traditionnelle coréenne, puis avec le spectacle de DaeHanSaRam, Chants de guérison. »

K-culture

« Le 13 mai, l'équipe du festival invite à Stereolux Il-yul Lee, directeur du Centre culturel coréen à Paris, pour une conférence sur le développement de cette industrie culturelle coréenne qui passe par les K-drama, le cinéma, la musique et la danse avec la K-pop. Le lendemain, nous accueillerons le 3e concours de K-pop qui mènera le gagnant au K-pop World festival de Paris. Au-delà des questions artistiques et de goût, notre objectif est de faire découvrir le riche vivier des groupes de danse K-pop de la région. »

Temps forts

« Outre Heakyeong Lee et DaeHanSaRam, d'autres artistes rares venant directement de Corée comme le quatuor Oneul ou le groupe Baraji seront à découvrir du 13 au 17 mai au théâtre Francine Vasse. Je conseille également d'aller voir l'exposition humoristique consacrée au dessin de presse sur le thème K-culture à Cosmopolis. Il y aura aussi des concerts de musique traditionnelle et de création musicale contemporaines, des lectures musicales de contes coréens, des rencontres et des ateliers... Cette 10e édition est riche en propositions et en surprises ! »

Débuts

« Le festival est né en 2013 sous l'impulsion de la musicienne  Jeoung-Ju Lee et Mee Ra-Baudez, la présidente du festival. L'idée était de mettre en lumière la culture coréenne au sens large avec la perspective que le festival soit mis en place pour l'année culturelle croisée Corée-France entre 2015 et 2016. À cette période, le public commençait tout juste à découvrir la K-culture. Dès sa création, l'événement a permis aux spectateurs de découvrir la tradition et la modernité de la Corée sous tous ses aspects culturels – concerts, performances, résidences artistiques, expositions, conférences – en mettant en avant des artistes talentueux qui n'avaient pas ou peu eu l'occasion de montrer leur art à l'étranger ».

Faits marquants

« Je garde un excellent souvenir de l'édition inaugurale, marquée notamment par la déambulation musicale déjantée de Noridan, une compagnie d'art de rue accompagnée d'un géant, et par la présence des artistes multimédias de Joyul. 2016 était également une année marquante. Dans le cadre de l'année croisée, nous avions invité des artistes coréens à travailler en résidence avec des artistes nantais. Cela a donné lieu à de superbes collaborations sous les nefs. Je pense au collectif  de musique bretonne La Circulaire avec le quatuor percussionnistes de Samulnori ou à la chanteuse de pansori Cho Joo-Seon avec les jazzmen François Ripoche, Jean-Marie Nivaigne, Daniel Givone, Simon Mary. En 2019, la  fresque chorégraphique d'une compagnie de danse issue de la ville d'Ulsan et portée par 31 danseurs et 14 musiciens a également marqué les esprits ».

Programme détaillé sur le site du Printemps coréen