2025-02-13T14:12:38Z https://metropole.nantes.fr/files/live/sites/metropolenantesfr/files/images/vie-associative/saint%20valentin%20ile%20de%20nantes/saintesvalentines800.png

Avec ou sans roses rouges, une Saint-Valentin qui bouge !

ActualitésPublié le 13 février 2025

Et si on se passait de dîner aux chandelles pour la Saint-Valentin ? Le Wattignies et Trempo proposent des alternatives joyeuses pour célébrer l’amour avec humour et pratiquer la résistance en musique et danse, parce que toute fête est prétexte à… faire la fête !

Les Saintes Valentines, du cabaret burlesque au Wattignies pour fêter la Saint Valentin de façon décalée © DR
Les Saintes Valentines, du cabaret burlesque au Wattignies pour fêter la Saint Valentin de façon décalée © DR

Si Valentin de Terni a été déclaré saint patron des amoureux en 1496, la fête du 14 février est beaucoup célébrée aux États-Unis depuis le 19e siècle, et la fièvre de la carte à cœur et du bouquet de roses a gagné la France depuis quelques décennies. Romantique et sacrée pour les uns, mièvre et commerciale pour les autres, la Saint-Valentin déchaîne parfois, le 14 février, des passions pas toujours amoureuses. Loin des mignons dessins de Peynet, deux structures nantaises réconcilient (peut-être ?) tout le monde en proposant des « célébrations » décalées, festives et engagées de la « fête des amoureux ».

Soirée DJ et cabaret burlesque au Wattignies

Ce vendredi à 20h30, le Wattignies s’adresse aux amoureux qui aiment faire la fête avec aux platines Screentest, qui puise dans la new wave des années 1970-80 de quoi faire guincher les Valentins et Valentines… et les autres ! En prolongation, le Wattignies a confié la soirée du 15 février, à partir de 20h, à Anaïs Gallard, danseuse et comédienne, et Clémentine Lamotte, comédienne et chanteuse, qui proposent la première mondiale de leur spectacle Saintes Valentines : « Un piano, une voix et un corps, de la chanson romantique et du burlesque », annoncent-elles, pour « fêter l’amour, la joie, le rire et les larmes » et « pour le plaisir de célébrer l’amour et de le voir flamber ». Avec la complicité d’Antoine Quenet-Renaud au manettes pour la création son et lumière.

Santa Muerte à Trempo : une « San Valentón » de résistance

Vendredi soir également, à partir de 19h, Trempo a donné carte blanche au collectif Santa Muerte, dédié aux latinités queers et féministes des territoires d’Abya Yala (les Amériques avant la colonisation) : « Notre dispositif carte blanche vise à favoriser l’émergence d’initiatives artistiques, en offrant à des associations, des labels, des collectifs ou des artistes d’organiser un événement à Trempo, à l’aide d’une enveloppe budgétaire et d’un accompagnement, explique Jeoffrey, salarié de la structure. Les projets sont sélectionnés sur dossier. Celui de Santa Muerte, un collectif artistique qui réunit des femmes très engagées, a retenu notre attention. La date est une coïncidence qui les a inspirées... »

Le collectif a en effet conçu une soirée San Valentón qui commence par une conférence sur « la fête, la musique et la danse comme outil de résistance », suivie d’une performance dansée de l’artiste queer latine Xstrellx qui transforme la scène en « un espace d’émancipation radicale et de lutte », avant des DJ sets par La Diabla et Santisima Fu3ga pour terminer la soirée « romantique » sur des rythmes endiablés.