2024-12-18T16:39:30Z https://metropole.nantes.fr/files/live/sites/metropolenantesfr/files/images/actualites/sports/gymnase%20gravaud/gravaud800.jpg

À Chantenay, le gymnase Gravaud a terminé sa rénovation

ActualitésPublié le 18 décembre 2024

Équipement sportif mais aussi un lieu de vie sur la butte Sainte-Anne de Chantenay, à Nantes, depuis des décennies, le gymnase Gravaud entièrement rénové a été inauguré samedi 14 décembre. Il est rouvert – et très utilisé – depuis la rentrée.

La salle a bénéficié d'une réhabilitation complète. © Thierry Mezerette
La salle a bénéficié d'une réhabilitation complète. © Thierry Mezerette

On l’appelle familièrement « le terrier », les joueurs sont « les lapins ». Référence souriante à l’amicale laïque des Garennes, principale utilisatrice du gymnase Émile-et-Louise-Gravaud (anciens instituteurs de l’école voisine). Comme pour nombre d’habitants du quartier, ce lieu fait partie de l’histoire de Jacques et Maryanick Minier : « En 1969, le vin d’honneur de notre mariage s’est déroulé ici avec une photo sous le panier de basket. Nous avons repris la même cette année, pour notre 55e anniversaire ! »  Jacques Minier se souvient des débuts héroïques : « Jusqu’en 1953, on jouait au basket dans le parc Bellamy, On traçait le terrain à la chaux. Puis, jusqu’à l’ouverture du gymnase en 1958, nous avons utilisé la cour du collège de Chantenay. Ça me fait plaisir de voir que l’histoire continue, que des jeunes s’y investissent. » Ce pilier du club – dont il fut président de 1970 à 1980 –, n’a pas manqué, samedi 14 décembre, l’inauguration de la salle rénovée. Il n’était pas seul : la foule était nombreuse, toutes générations confondues, puisque le club accueille les joueurs dès 7 ans.

Réhabilitation complète, du sol à la toiture

Malgré une rénovation partielle en 1992, la vieille salle était devenue vétuste. Elle a donc bénéficié, pour un coût total de 3,1 millions d’euros, d’une réhabilitation complète : réfection thermique et renforcement de la structure du bâtiment, reprise de la dalle et renforcement de la charpente, installation de 100 m2 de panneaux photovoltaïques, amélioration de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, déplacement des espaces de convivialité et des vestiaires, réfection de toutes les installations techniques et des peintures et renouvellement du sol sportif. De quoi stimuler les joueuses et joueurs – déjà très motivés.

Un équipement occupé constamment

« Le basket a toujours été le fer de lance de l’amicale et est aujourd’hui sa seule section, explique Henry Kerloch, président de l’amicale laïque. La Ville nous accompagne fidèlement en mettant de nombreux créneaux à notre disposition. Nous avons aussi été associés à la rénovation pour adapter l’outil au mieux. » La rénovation de la salle va de pair avec l’évolution associative, puisque Quentin Favre-Bully, président de la section basket depuis un an, reprend la main pour une fusion progressive des deux structures : « Nous avons maintenant un vrai outil de travail, à la hauteur des bonnes performances présentes et à venir de nos joueuses et joueurs, qui évoluent déjà au niveau régional et, nous l’espérons, bientôt en Nationale 3 pour l’équipe senior. Le gymnase est constamment occupé. Par notre club, par les enfants et adolescents de l’animation sportive municipale pendant le temps scolaire et les vacances, et par les élèves de l’école des Garennes et du collège de Chantenay. On y organise aussi des événements, des tournois de belote... »

Rénover ce gymnase était l’un de mes premiers engagements d’élue. Un engagement pris doit être tenu. C’est le gage d’une démocratie solide. Les équipes de la Ville ont travaillé en bonne intelligence avec les utilisateurs de la salle, pour la moderniser en préservant son âme. Car ce lieu représente une histoire de vies, de liens humains. Sur un terrain de sport, on apprend beaucoup plus que le sport : grandir, se faire confiance, prendre des initiatives, respecter les autres… Et le club des Garennes a prouvé sa capacité à passer le flambeau depuis plusieurs générations. 

Johanna Rolland, maire de Nantes