L'essentiel du conseil métropolitain des 14 et 15 décembre 2023

Ce conseil métropolitain a permis de détailler la stratégie de la collectivité sur le déploiement des énergies renouvelables. Un nouveau schéma directeur des réseaux de chaleur a été présenté, et un soutien sera apporté aux installations de chaleur renouvelable, ainsi qu'au développement de l'électricité renouvelable. Nantes Métropole va appuyer la production et l'achat de gaz renouvelable, notamment pour les transports. L'accompagnement des habitants sera renforcé sur les projets citoyens d'énergie renouvelable (objectif 20 projets d'ici à 2026). Le soutien à l'innovation et à la recherche en matière de stockage et de production d'énergie va se poursuivre, tout comme le développement d'opérations d'autoconsommation collective. 

Enfin, d’ici au printemps 2024, les 24 communes vont déterminer, avec l'accompagnement de la Métropole quelles zones de leur territoire sont propices à l’installation d’énergies renouvelables (solaire, éolien, chaleur renouvelable, méthanisation), en réponse à la loi d’accélération de production des énergies renouvelables. Dans les zones, ciblées pour 5 ans, l’État les procédures administratives seront raccourcies et des bonifications tarifaires seront appliquées. 

« Agir sur notre propre pollution », selon les mots de Tristan Riom, vice-président de Nantes Métropole en charge du climat et de l'énergie, c'est l'objectif du plan d'action métropolitain pour améliorer la qualité de l'air. Autour de 8 axes et de mesures concrètes, celui-ci poursuit et intensifie les mesures déjà en place sur le territoire. Quelques exemples : favoriser les mobilités douces, mise en place d'une Zone à faibles emissions (ZFE), mesures de campagnes ponctuelles de la qualité de l'air... Véritable enjeu de santé, la pollution serait responsable, chaque année en France, de près de 40 000 décès selon Santé publique France.

Engagée sur le chemin d'une véritable bifurcation écologique, la Métropole s'évalue en continu grâce au rapport développement durable, publié en chaque fin d'année. Il permet de souligner les changements intervenus et de mettre en lumière les défis qui demeurent. L'édition 2023 permet notamment de découvrir que la production d'énergie renouvelable a été multipliée par deux depuis 2008, que les surfaces agricoles bio ont augmenté de 56% entre 2016 et 2021 ou encore que le rythme annuel de consommation du foncier a baissé de près de 50% depuis 2014.

« Dans un contexte d'inflation nationale, la situation économique de la Métropole reste saine et solide », déclare Pascal Bolo, vice-président de Nantes Métropole adjoint aux finances. Ce qui lui permet de garder le cap de sa stratégie financière et de maintenir un fort niveau d'investissement (570 Millions d'euros en 2024) pour améliorer encore les transports, les réseaux d'eau et l'assainissement, construire de nouveaux écopoints et réhabiliter des déchetteries... A terme, la collectivité prévoit d'investir près de 3,5 milliards au cours du mandat pour mener à bien son projet de métropole verte et inclusive. 

Conçu de manière collective et collaborative avec près de 500 acteurs, ce contrat de ville est initié et déployé par Nantes Métropole avec l’État et les villes de Nantes, Saint-Herblain, Orvault et Rezé, le Département de Loire-Atlantique et l’ensemble des partenaires mobilisés sur la politique de la ville. Ce document donne un cap commun, les priorités et les actions à mettre en œuvre au bénéfice des 15 quartiers concernés par la politique de la ville dans la métropole. L’objectif de ce nouveau contrat de ville 2024-2030 est d’améliorer la vie de ses 55 000 habitants et d’agir dans les quartiers pour l’emploi, l’émancipation, la tranquillité publique et pour soutenir une transition écologique solidaire.

Pour l'organisation des tournois de football masculin et féminin des Jeux olympiques à Nantes en juillet et août, la collectivité signe deux conventions avec Paris 2024. L'objectif, « donner un cadre à la collaboration », explique Ali Rebouh, vice-président de Nantes Métropole en charge du sport de haut niveau. La première définit les attendus pour le bon déroulement des épreuves, que ce soit pour l'accessibilité et l'accueil du public et son acheminement vers la Beaujoire. La seconde met à disposition les trois sites d'entraînement retenus (stades Marcel-Saupin, de l'Eraudière et Jean-Jahan).