Tout d’abord, il y a la création d’un bassin couvert aux Dervallières. En 2025, cette piscine fonctionnera ainsi toute l’année !
Datant de 1966 et nichée dans la vallée de la Chézine, la piscine découverte des Dervallières est bien connue et appréciée des Nantais, qui peuvent en profiter chaque été durant ses deux mois et demi d’ouverture. Au-delà des travaux d’entretien réguliers, les derniers datant de 2018/2019, la Ville a réfléchi à des travaux de réfection plus importants et a envisagé de nouvelles perspectives pour permettre un usage de la piscine tout au long de l’année. La décision a donc été prise de procéder à sa restructuration profonde avec la création d’un bassin couvert, pour un montant de 12,5 M€.
Pourquoi ?
Ce projet permet, à l’horizon 2025 :
- de proposer un nouvel équipement aquatique couvert de proximité, s’adressant notamment aux deux quartiers prioritaires Breil et Dervallières ;
- une ouverture toute l’année de la piscine grâce à ce nouveau bassin couvert ;
- le maintien de l’offre estivale si prisée avec les bassins extérieurs, qui pourra être élargie jusqu’à six mois grâce à la requalification de ces bassins ;
- de faciliter la natation scolaire pour les élèves des écoles aux alentours (Dervallières-Chézine, Les Plantes, Jacques-Prévert, Châtaignier…)
- de répondre aux besoins d’une pratique de loisirs et d’améliorer encore les conditions d’accueil des habitants ;
- de développer une nouvelle offre de proximité (seniors, santé…).
Quoi ?
Les travaux projetés comprennent :
- la réfection de l’actuelle piscine extérieure :
- la préservation des surfaces d’eau extérieures et des plages ;
- l’étanchéité des bassins existants (hormis la pataugeoire refaite en 2018/2019) ;
- la reconstitution de vestiaires d’été non chauffés ;
- l’éclairage de la piscine et l’inclusion des questions de sécurité ;
- l’amélioration de la performance énergétique (réduction des volumes d’eau, ajout de couvertures thermiques).
- la création d’un bassin couvert dans un objectif de performance énergétique et écologique :
- la construction d’une halle avec un bassin de 25m et de 6 lignes d’eau ;
- la création de vestiaires/ sanitaires chauffés.
- la création d’espaces mutualisés :
- un espace accueil / détente ;
- un espace beauté / déchaussage ;
- des locaux de surveillance et de sécurité.
Les installations techniques de traitement d'eau et de traitement d'air sont également incluses, dans un objectif de performance énergétique (chaufferie raccordée au réseau de chaleur urbain ou chaufferie bio-énergie (biomasse, photovoltaïque, autoconsommation…).
Quand ?
- janvier 2022 : choix du lauréat du concours.
- fin 2023 : démarrage des travaux.
- été 2025 : livraison.
Combien ?
Le coût d’opération, toutes dépenses confondues, est fixé à 12,5 M€ TTC, 5 M€ étant consacrés à la reconstruction à neuf de la piscine d’été et 7,5 M€ à la nouvelle piscine couverte.
Une classification étendue pour préserver au mieux l’environnement du site a également été intégrée au projet.
La piscine est située au cœur de la vallée de la Chézine, site protégé par le PLUm pour limiter les possibilités de construction et préserver les arbres remarquables par l’identification d’espaces boisés classés (EBC). Les travaux prévus pour cette piscine intègrent cette dimension, nécessaire au respect de l’environnement, du paysage et de l’écosystème de la Chézine et de ses berges. C’est dans ce cadre que 1 385 m² de nouveaux espaces boisés classés seront créés pour protéger des arbres remarquables qui ne l’étaient pas jusqu’alors. Par ailleurs, la taille du parking, actuellement surdimensionné, sera diminuée pour en restituer une partie en espaces de pleine terre.
La Ville a également prévu de préserver les cheminements piétons structurants (passerelle sur la Chézine, chemin longeant la partie nord de la piscine existante…), de végétaliser les pourtours de la piscine et de reconstituer les abords boisés et naturels du cours d’eau.
Le projet nécessite l’abattage de sept jeunes arbres (chênes rouges non classés arbres remarquables) et la suppression d’un petit espace boisé classé protégeant un noyer planté récemment, qui sera transplanté sur le site. « La procédure d’ajustement du PLUm nécessaire pour autoriser ce projet constitue une opportunité pour améliorer la protection de ce site et l’agrandissement de sa surface boisée » pointe la Ville de Nantes.