Dans la continuité des mesures annoncées par le Président de la République, la Ville de Nantes et Nantes Métropole ont déployé leurs Plans de continuité d’activités, en accompagnement des décisions de l’État. Parmi les sujets prioritaires identifiés par la Ville de Nantes, mais également à travers la France et dans le monde : comment faire pour qu’à la crise sanitaire ne s’ajoute pas une crise humanitaire pour les personnes les plus fragiles et les précaires.
Johanna Rolland, Maire de Nantes, a engagé un travail avec les associations engagées dans ce champ pour mettre en œuvre des dispositifs adaptés, efficaces et rapides.
Après une série d’échanges avec eux dans l'après-midi du mercredi 18 mars, un dispositif exceptionnel de l’aide alimentaire sur le territoire nantais a été décidé, coordonné par la Ville et le SIAO (Service Intégré d’Accueil et d’Orientation) en s’appuyant sur le réseau d’acteurs.
« L’urgence, dans l’immédiat, c’est de maintenir l’aide alimentaire ». Ce mercredi 18 mars, Johanna Rolland a annoncé un dispositif d’urgence afin « de venir en aide aux plus démunis », dans le cadre du plan de lutte contre l’épidémie de coronavirus.
Concrètement, la Ville de Nantes vient en aide aux associations engagées sur le terrain, en plus des dispositifs actuellement en fonctionnement :
- le 24bis, en substitution de La Claire-Fontaine fermée, selon leurs conditions d’usage
- le restaurant Aurore (repas pour les jeunes isolés)
- l’Autre Cantine
Plusieurs points de distribution seront ainsi répartis dans la ville, grâce aux acteurs et lieux associatifs : aux Restos du Coeur (au 5 rue de la Garde) et par l’association ANEF FERRER à Moutonnerie pour la distribution de paniers repas.
Ces associations seront approvisionnées, notamment grâce à un renfort de la Banque Alimentaire par la Ville, et avec l’appui de la Croix Rouge.
Les associations et la Ville de Nantes travaillent main dans la main pour répondre immédiatement à l’urgence du maintien de l’aide alimentaire.
La Ville de Nantes et Nantes Métropole garantissent par ailleurs un soutien humain puisqu’elles ont mis en place un appel aux agents volontaires. Au 18 mars, plus de 200 agents ont répondu à l’appel et viendront donc renforcer les dispositifs afin, notamment, de garantir l’aide alimentaire.