En cette période de confinement, l’urgence sociale et l’aide alimentaire restent des priorités pour les personnes fragiles ou précaires, afin qu’une crise humanitaire ne s’ajoute pas à la crise sanitaire. C’est pourquoi, dès le 18 mars, la Ville de Nantes a engagé un dispositif exceptionnel, coordonné avec le SIAO (Service intégré d’accueil et d’orientation) et les acteurs associatifs du territoire, comme les Restos du cœur, le Secours populaire ou encore la Croix Rouge, qui continuent de délivrer des colis alimentaires. Un soutien particulier a notamment été apporté à la Banque alimentaire, par la Ville de Nantes et la Croix rouge, pour que les associations qui s'y approvisionnent puissent continuer de fournir des repas aux plus précaires.
Les structures d’urgences sociales municipales comme l’espace Agnès Varda restent ouvertes. La Ville met à disposition des locaux et a appelé des volontaires parmi ses agents pour que les distributions de repas ou de colis alimentaires se déroulent en toute sérénité, dans le respect des normes sanitaires en vigueur.
L’urgence, dans l’immédiat, c’est de maintenir l’aide alimentaire pour venir en aide aux plus démunis
L’opération a déjà commencé, notamment au Wattignies Social Club, où la Ville de Nantes, des associations et des bénévoles ont pu distribuer une soixantaine de paniers repas, lundi 23 mars. « C'était légitime de devenir un point de distribution alimentaire pour les plus fragiles. Et on se sent utile, en phase avec nos valeurs », explique Stéphane Juguet, fondateur de ce lieu atypique et directeur de l'association qui le gère. D’autres points de distribution assurent un accueil fixe et régulier, comme l’Autre Cantine, le restaurant Aurore ou encore le 24bis, tandis que les Bus du cœur et les maraudes couvrent les différents quartiers de la ville.
Tous les lieux et horaires de distribution sont actualisés régulièrement et consultables en ligne en suivant ce lien.
« Cette mobilisation des associations donne lieu à une superbe collaboration solidaire, se réjouit Julie Batard, chef de projet à la direction de l’inclusion sociale de la Ville de Nantes. Plus de 200 agents et de nombreux citoyens (souvent issus du monde associatif ou du secteur social) ont proposé spontanément leur aide. »